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Aider les proches aidants

2017-12-04

Vous avez peut-être été surpris de lire dans notre dernier billet de blogue qu’utiliser un Safecook n’est pas uniquement pour assurer la sécurité de la personne atteinte d’un trouble neurocognitif, mais également celle du proche aidant. En effet, l’ensemble Safecook permet à la fois de contrôler qui utilise la cuisinière, mais également d’assurer que le proche aidant débordé n’oubliera pas l’appareil allumé. Non-seulement l’environnement est ainsi sécurisé, mais il s’agit d’une source de stress en moins – et du stress, il y en a déjà beaucoup lorsqu’on doit s’occuper d’un proche atteint d’une maladie.

Être proche aidant est difficile, particulièrement lorsque le patient souffre d’Alzheimer. Trop souvent les besoins de sécurité et de répit du proche aidant sont oubliés, alors qu’ils sont tout aussi importants que la personne atteinte. En 2016, au Québec, plus de 1,5 millions de personnes offraient au moins une heure par semaine à un aîné, correspondant à 24%de la population québécoise – et pourtant, seulement le tiers des proches aidants se reconnaissent comme tel. (L’Appui National, Portrait démographique des proches aidants d’aînés au Québec, 2016)

« Les études montrent que les proches aidants sont particulièrement à risque de souffrir d’épuisement, ce qui peut avoir une incidence considérable sur leur état de santé. Pourtant, nombre d’entre eux tardent à demander de l’aide et, quand ils le font, le mal est souvent déjà fait. » (L’appui pour les proches aidants d’aînés, 2017)

Un proche aidant outillé, reposé et en santé sera beaucoup mieux placé pour accompagner quelqu’un dans la maladie. Il est donc impératif de connaître les services offerts proche de vous. Consultez d’abord la Société Alzheimer de votre région. Également, vous pouvez appeler à Info-aidant au 1 855 852-7784. Vous pouvez également demander de l’aide à domicile auprès de votre CLSC.

Vous n’êtes pas proche aidant mais souhaitez en aider un? Des actions, même très simples, peuvent faire toute la différence. Prendre le temps d’écouter le proche aidant, par exemple, peut être une grande source de réconfort – un courriel, un appel ou une visite sont toujours très appréciés. Demander au proche aidant si elle ou il a besoin de quelque chose avant d’aller faire vos courses est un petit geste qui peut grandement aider. Vous pouvez aussi faire le magasinage ou accomplir des tâches ménagères pour aider. Offrir de tenir compagnie à la personne atteinte d’Alzheimer pour donner du répit au proche aidant est également une bonne idée. Si vous le pouvez, les sortir pour changer d’air es toujours apprécié, que ce soit vous seul(e) avec le proche aidant ou avec la personne atteinte également.

Les proches aidants se sentent souvent seuls et isolés – certains peuvent également avoir de la difficulté à demander de l’aide. Voilà pourquoi il ne faut pas hésiter à aller vers eux pour leur offrir du répit et de l’aide. Le stress de s’occuper d’une personne aimée atteinte d’une maladie peut malheureusement avoir des répercussions sur la santé du proche aidant, une situation à éviter.

À noter qu’un service de répit pour les proches aidants dans la région de Québec est à la recherche de bénévoles; pour contacter le Service de répit bénévole de Lévis et Saint-Lambert et être bénévole, écrivez à repit.prochesaidants@sebreakeyville.ca

Cliquez ici pour connaître les différentes Sociétés d’Alzheimer proches de vous
Cliquez ici pour connaître les ressources de L’appui pour les proches aidants d’aînés

D’autres articles intéressants :
Ne pas s’oublier en tant que proche aidant, La Fédération québécoise des sociétés Alzheimer
Le répit et ses différentes formes, L’appui pour les proches aidants d’aînés
Les personnes aidantes ont besoin de sortir de l’isolement, Radio-Canada

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