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Planifier l’avenir après un diagnostic de troubles cognitifs

2017-11-12

Planifier l’avenir après un diagnostic d’Alzheimer permet de se préparer adéquatement au futur pour ne pas être pris au dépourvu. Une bonne planification permet également de rassurer l’entourage et le patient. On sait que prendre soin d’une personne avec troubles cognitifs peut être très demandant pour les proches aidants, aussi avec une bonne organisation est fort utile pour être efficace et profiter le plus possible des moments passés ensemble.
Après donc avoir observé les symptômes chez votre proche, être allé chercher un diagnostic par un professionnel et consulter les ressources disponibles dans votre région, il est essentiel de prendre le temps de s’asseoir avec la personne touchée et poser un regard honnête sur les décisions difficiles à venir, dans le respect et la compassion. Il est très important d’impliquer le patient dans ces discussions et le faire participer à la prise de décisions.

Le travail
Oui, il est possible d’avoir un diagnostic d’Alzheimer même avant l’âge de la retraire. Sans parler des troubles cognitifs qui peuvent survenir suite à un accident, par exemple. Il faut donc essayer de prévoir jusqu’à quand la personne sera en mesure de travail et prendre les décisions nécessaires en conséquence. Est-ce que le patient préfère prendre un temps d’arrêt pour profiter de temps libres avant d’être sérieusement atteint? Est-ce que le patient souhaite travailler jusqu’à ce qu’il ne soit plus capable, ou le travail pourrait mettre sa santé et sa sécurité en jeu? Le travail ayant un impact considérable sur le quotidien de chacun, il s’agit d’un des premiers points à considérer.

Les affaires personnelles
Que ce soit les finances, les soins de santé, les enfants à charge (s’il y a lieu) et autres affaires personnelles importantes doivent être discutées aussi vite que possible avec le patient pour connaître ses volontés. Les autres personnes concernées doivent idéalement être impliquées dans la conversation, bien que les décisions finales devront être prises par un nombre restreint de personnes pour arriver à un consensus fidèle aux volontés du patient.

Les dispositions légales
Il y a évidemment tout le côté légal à prévoir, dont la succession par exemple. Il est très important que le patient puisse régler ce genre de questions tout en étant soutenu par ses proches le plus rapidement possible pour que ces volontés soient respectées dans le futur. La démarche doit être faite dans le respect et la confiance. Le mieux est d’avoir recourt à un professionnel légal, que ce soit un notaire ou un avocat.

Le responsable des finances et soins de santé
La perte progressive de nos capacités cognitives implique qu’à un moment il nous sera impossible de prendre des décisions sur nos finances, nos affaires personnels et nos soins de santé. Même en planifiant autant que possible divers scénarios potentiels, il faudra prendre en court de route de nouvelles décisions ou décider sur des points qu’il aurait été impossible de prévoir. Il faut donc, aussi rapidement que possible après le diagnostic, que le patient détermine quelqu’un de confiance en charge de prendre ces décisions.

Les solutions possibles
Les proches aidants doivent penser aussi vite que possible à des solutions possibles s’ils ne seront pas capables de donner des soins à un moment donné à leur proche. Que ce soit en raison de leur travail, de leurs propres obligations familiales ou toute autre contrainte, il est possible que le proche aidant doive passer le flambeau, même temporairement, à une autre personne. Notons d’ailleurs qu’il est très important pour les proches aidants de prendre également soin de leur propre santé. Voilà pourquoi il est primordial d’identifier à l’étape de la planification les ressources disponibles, à la fois celles dispensées par des organismes comme La Fédération québécoise des sociétés Alzheimer ou simplement dans votre entourage et l’entourage du patient. Créer un plan d’aide clair est très utile.

La clé est de discuter avec le patient de tous ses sujets, même si ce peut être inconfortable, pour avoir une idée claire de la situation et minimiser le plus les mauvaises surprises. Également, la démarche pourra rassurer le patient. Idéalement, il faudrait également faire en sorte que le patient écrive ses volontés sur les différents sujets abordés pour laisser des traces.

Source : La Fédération québécoise des sociétés Alzheimer

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