Blogue

Découvrez notre blogue garni de contenu exclusif portant sur des conseils de sécurités, nos produits ainsi que nos services.

S’adapter après un diagnostic d’Alzheimer

2017-10-29

Le diagnostic d’un trouble neurocognitif est toujours difficile, autant pour le patient que pour son entourage. Il y a toutefois différents gestes que vous pouvez poser dès l’annonce pour offrir le plus longtemps possible à la personne touchée une grande qualité de vie.

Écouter vos émotions
Un diagnostic provoque naturellement une grande étendue d’émotions différentes, autant chez le patient que chez ses proches. Que ce soit la colère, le déni, la tristesse ou la culpabilité, il s’agit de réactions normales. Il est important d’accueillir ses émotions et non de les refouler. N’hésitez pas à consulter au besoin.

Se renseigner
En apprendre plus sur une nouvelle situation aide généralement à réduire notre anxiété par rapport au futur. Vous renseigner sur la maladie et son développement permet également de mieux accompagner le patient pour qu’il conserve son autonomie et une qualité de vie optimale le plus longtemps possible.
En plus de se renseigner sur la maladie, pensez à regarder les ressources disponibles dans votre région. Certains organismes communautaires peuvent s’occuper de tâches ménagères ou de soin quotidiens, par exemple.
Consultez le site Internet de la Société Alzheimer pour obtenir des ressources et renseignements pertinents.

Accepter les changements à venir
Une personne atteinte d’Alzheimer verra ses capacités progressivement affectées par la maladie. Il est important d’avoir des attentes réalistes sur les habiletés de notre proche, alors que la maladie chemine. La patience est la clé – traiter le malade avec respect et dignité est primordial à son bien-être.

Considérer les traitements possibles
Il n’y a pas de traitements pour « guérir » de l’Alzheimer – toutefois il existe des soins pouvant minimiser les symptômes du patient. Parlez-en à votre médecin et renseignez-vous à la Société Alzheimer de votre région.

Prendre soin de soi
Lorsqu’un proche aidant prend soin de sa santé et de son bien-être, autant le patient que le proche en bénéficient. Le proche aidant doit faire attention à bien manger, faire de l’exercice, dormir suffisamment et s’accorder des moments de loisirs : c’est en prenant adéquatement soin de soi qu’il ou elle pourra s’occuper du patient à son tour. Demandez de l’aide, que ce soit à votre entourage ou de l’aide professionnelle, lorsque la charge de travail vous dépasse.

Créer un réseau de soutien
Regardez les parents et amis autour de vous qui peuvent vous offrir du support émotionnel, mais également une aide plus précise, par exemple pour les tâches ménagères. Pensez à identifier ceux autour de vous avec qui vous vous sentez à l’aise de parler des épreuves que vous vivez en tant que proche aidant pour briser un potentiel isolement.

Source : La Fédération québécoise des sociétés Alzheimer

Twitter   Facebook